Résumé du roman « Les Grandes Familles » de Maurice Druon

Les Grandes Familles est un roman qui traite principalement de la vieille famille aristocratique des La Monnery et de la famille des grands financiers d’origine autrichienne, les Schudler.

En janvier 1916, des représentants de ces deux familles se rendent dans une des maternités parisiennes à l’occasion de la naissance de Jean-Noël Schudler, Jean-Noël est le petit-fils du poète âgé, qui est au zénith de la gloire, le « romantique de la quatrième génération » le comte Jean de La Monnery, venu avec son épouse Juliette, la grand-mère du bébé. Cette famille est également représentée à l’assemblée par le frère du poète, le marquis urbain de La Monnery, et par elle-même. femme en travail. Jacqueline, portant désormais le nom de Shudler. Jean et Urbain ont deux autres frères : Robert est général et Gérard est diplomate. Le mari de Jacqueline François n’est pas là, car il est au front, mais Siegfried, quatre-vingt-dix ans, l’arrière-grand-père du bébé, le fondateur de la banque Schudler, son fils, le directeur de la banque française, le baron Noël Schudler et sa femme Adèle, respectivement père et mère du père absent de Jean, vint. Noël. La visite fut interrompue par un raid d’avions allemands qui bombardèrent Paris, et la rencontre suivante des héros eut lieu fin 1920 au lit de Jean de La Monnery mourant. Ici, outre les membres de la famille, le scientifique de trente-trois ans, originaire d’une famille paysanne, Simon Laschom, qui a rédigé une thèse sur les travaux de Jean de La Monnery, et le célèbre médecin Lartua. Simon y rencontre Isabelle, la nièce de Juliette de La Monnery, qui deviendra plus tard sa maîtresse, et lors des funérailles du poète, il rencontre également le ministre de l’Éducation Anatole Russo, grâce auquel il quitte son poste d’enseignant au Lycée, se rend au ministère et , comme il n’est pas dénué de capacités , commence rapidement à faire carrière. Il est marié et c’est pourquoi, lorsqu’Isabella tombe enceinte de lui, Madame de La Monnery lui fait épouser son admirateur de longue date, Olivier Ménière, soixante-dix ans. Les jeunes mariés partent pour la Suisse. Là, Isabella fait une fausse couche et, au bout d’un moment, Olivier, incapable de supporter les surcharges d’une vie de famille heureuse, meurt. Pendant ce temps, Simon Lashom a une nouvelle maîtresse, Marie-Hélène Etherlaine, qui était jusqu’à tout récemment la maîtresse de Jean. de la Monnery.

Ici, dans le roman, apparaît un autre personnage – Lucien Moblanc, cinquante-sept ans, qui est le frère maternel du poète Jean et de tous les autres frères de La Monnery de l’ancienne génération. Parallèlement, il est l’ex-mari de la baronne Adele Schudler. Extérieurement, il est laid, mais très riche. On l’appelle le roi des maisons de jeux et des restaurants nocturnes.

Un beau jour, Noel Schudler l’invite, l’ex-mari de sa femme, à une conversation importante dans son bureau. Cette conversation est précédée d’un conflit entre Noël et son fils François. Parti pour deux mois en Amérique, il charge son fils de diriger entre autres le journal Eco de Matin, qui lui appartient. Il s’acquitte avec succès de la tâche, mais procède en même temps à un certain nombre de réformes nécessaires dans le journal, rajeunit quelque peu le personnel et acquiert une telle autorité parmi ses subordonnés que cela provoque une crise de jalousie chez le père qui revient du voyage. Et la cause immédiate du conflit est l’intention de François de nommer au poste de chef du département de politique étrangère Simon Lashom, trop jeune, de l’avis de son père, qui connaît à ce moment une légère pause dans sa carrière politique. À la suite de ce conflit générationnel, Noël Schudler, ayant retiré le journal à François, lui confie le travail des sucreries de Sonschelles. François y entreprend également une modernisation, qui promet de gros profits, mais nécessite à un moment donné des investissements en capital supplémentaires. Il n’aurait pas été difficile pour Noel Schudler de trouver des fonds, mais comme François a en quelque sorte violé ses instructions, son père décide de lui donner une leçon.

C’est dans ce but qu’il invite Lucien Mobland, également actionnaire des sucreries de Sonschelles. Shudler, en lui offrant ses actions, donne à Moblan l’impression que les Shudler sont au bord de la ruine. Moblan, qui déteste depuis longtemps les Shudler – entre autres pour avoir répandu des rumeurs sur son impuissance avec son ex-femme – décide, comme Noel s’y attendait, de vendre ses parts dans les usines sucrières afin d’accélérer l’effondrement. Le cours de l’action est en baisse. Noël comptait, après avoir attendu deux ou trois jours, les acheter à moindre prix. Mais comme il ne dit rien de cette opération à son fils, mais assure au contraire que tout se passe à cause de ses erreurs, François va s’incliner devant Moblanc et, après avoir entendu un aveu cynique selon lequel il aspire à la ruine de les Schudler, se suicide. Ce décès provoque la panique parmi les déposants de la Shudler Bank, qui commencent en urgence à retirer leur argent. Il existe une menace très réelle de faillite des Shudler. Mais Noel Schudler fait face à la situation et double ses bénéfices, gagnant ainsi même au décès de son propre fils. Mais le vrai gagnant reste Lucien Moblanc : après avoir perdu dix millions de francs en deux jours, il peut être fier d’avoir envoyé l’un des Schudler dans l’autre monde.

Jacqueline Schudler, qui aimait sincèrement son mari, a subi un traumatisme mental, a miraculeusement évité une hémorragie cérébrale et est restée alitée pendant deux mois. Elle se rétablit très lentement et ses proches commencent à prendre des mesures pour lui redonner la tranquillité d’esprit grâce à la religion. Le prêtre dominicain qu’ils ont invité l’aide vraiment : elle commence à sortir de la crise. Et Noel Schudler, après avoir étudié les papiers de son fils, s’imprègne de ses idées et commence à réorganiser le journal conformément à ses projets. De plus, il fait passer les idées de François pour les siennes et ourdit des projets de vengeance sur Lucien Moblanc. Et lui, essayant de prouver à tout le monde qu’avec sa puissance, contrairement aux calomnies de Schudler, tout est en ordre, a l’intention d’avoir un enfant et permet à cet égard à sa maîtresse, une jeune actrice du nom de scène Sylvain Dual, de se tromper . Depuis que Moblanc a promis à Sylvain de lui donner, si elle accouche d’un enfant, un million de francs, elle, partie loin en province avec un compagnon bien enceinte, revient quelques mois plus tard avec des jumeaux et marchande chez Moblanc pour deux millions. . Simon Lashom, que Noel Schudler attire entre-temps du ministère vers son journal, découvre le stratagème de Sylvena et en informe son maître. Le sort de Moblant est entre les mains de Shudler. Il décide de profiter de l’avidité des héritiers de Moblana, qui ne se contentent ni de l’extravagance de ces derniers, ni de l’apparition inattendue de deux autres héritiers. Shudder consulte des avocats et découvre qu’il peut engager une procédure pour la garde de Moblan dans une telle situation. Après tout, lui, Shudler, est le tuteur de ses petits-enfants, ces petits-enfants, à leur tour, sont donc ses proches et les héritiers potentiels de Moblana. Lui, Shudler, ne peut pas regarder l’argent gaspillé, qui appartient de droit à ceux dont il s’occupe. Et il convoque un conseil de famille qui s’avère doté de pouvoirs très étendus. Surtout si le magistrat est là. Dans le même temps, en soudoyant le ministre Anatol Russo sous couvert d’honoraires pour des conseils juridiques, il s’assure le soutien de ce dernier. Tout se passe comme prévu. En conséquence, Noel Shudler lui-même devient le gardien de Moblana.

Entre-temps, Adey Shudler tombe malade d’un cancer. Siegfried Schudler décède. Moblan se dégrade progressivement mentalement. Et puis un jour, Isabelle est convoquée dans un asile d’aliénés, car il y avait un homme se faisant passer pour son défunt mari Olivier Ménière. Cette personne s’avère être Lucien Moblanc. Le lendemain de la visite d’Isabelle, il meurt. À ce moment-là, les héritiers s’étaient déjà partagés tous ses millions et aucun de ses proches n’était venu à ses funérailles.

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