Résumé du roman « Le Docteur Pascal » d’Émile Zola

Le Docteur Pascal est le vingtième et dernier roman de la série des Rougon-Macquart d’Émile Zola, publié pour la première fois en juin 1893 chez Charpentier.

Pascal, médecin à Plassans depuis 30 ans, a passé sa vie à cataloguer et à raconter la vie de sa famille à partir de ses théories sur l’hérédité. Pascal croit que la santé et le développement physique et mental de chacun peuvent être classés en fonction de l’interaction entre l’inné (reproduction de caractéristiques basée sur la différence) et l’hérédité (reproduction basée sur la similitude). En utilisant sa propre famille comme étude de cas, Pascal classe les 30 descendants de sa grand-mère Adélaïde Fouque (Tante Dide) selon ce modèle.

Pascal a mis au point un sérum qui, espère-t-il, guérira les maladies héréditaires et nerveuses (y compris la consommation ) et améliorera, voire prolongera la vie. Sa nièce Clotilde considère l’œuvre de Pascal comme un refus de la toute-puissance de Dieu et comme une tentative orgueilleuse de comprendre l’inconnaissable. Elle l’encourage à détruire son œuvre, mais il refuse. (Comme les autres membres de la famille, Pascal est quelque peu obsessionnel dans la poursuite de sa passion.) Pascal explique son objectif en tant que scientifique comme étant de jeter les bases du bonheur et de la paix en recherchant et en découvrant la vérité, qui, selon lui, réside dans la science de hérédité. Après qu’il lui ait montré l’arbre généalogique des Rougon-Macquart et démontré son refus d’édulcorer les actes de la famille, Clotilde commence à être d’accord avec lui. Son amour pour lui solidifie sa foi en ses théories et en son travail de toute une vie.

Clotilde et Pascal finissent par entamer une idylle, au grand dam de sa mère Félicité. (Elle est moins préoccupée par le caractère incestueux de la relation que par le fait que les deux vivent ensemble hors mariage.) Félicité veut à tout prix garder enfouis les secrets de famille, y compris plusieurs squelettes de famille vivant à proximité : son frère alcoolique- beau-frère Antoine Macquart et sa belle-mère centenaire Tante Dide. Lorsque Maxime, le frère de Clotilde, demande à Clotilde de venir à Paris , Félicité y voit l’occasion de contrôler Pascal et d’accéder à ses papiers pour les détruire.

Pascal souffre d’une série de crises cardiaques et Clotilde ne peut pas rentrer de Paris avant sa mort. Félicité brûle aussitôt tous les travaux savants de Pascal et les documents qu’elle estime incriminants. Le roman, et toute la série de 20 romans, se termine par la naissance du fils de Pascal et Clotilde et l’espoir placé en lui pour l’avenir de la famille.

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