Résumé du roman « L’Assommoir » d’Émile Zola
L’Assommoir est le septième roman de la série en vingt volumes d’Émile Zola Les Rougon-Macquart.
Le roman raconte principalement l’histoire de Gervaise Macquart, qui apparaît brièvement dans le premier roman de la série, La Fortune des Rougon , s’enfuyant à Paris avec son amant sans mouvement Lantier pour travailler comme blanchisseuse dans une blanchisserie chaude et fréquentée de l’un des les quartiers les plus sordides de la ville.
L’Assommoir commence avec Gervaise et ses deux jeunes fils abandonnés par Lantier, qui s’en va vers des destinations inconnues avec une autre femme. Même si au début elle jure complètement les hommes, elle finit par céder aux avances de Coupeau, un couvreur abstinent , et ils se marient. La séquence du mariage est l’un des décors les plus célèbres de l’œuvre de Zola ; le récit du voyage impromptu et chaotique des noces au Louvre est l’un des passages les plus célèbres du romancier. Grâce à un concours de circonstances heureuses, Gervaise parvient à réaliser son rêve et à récolter suffisamment d’argent pour ouvrir sa propre blanchisserie. Le bonheur du couple semble être complet avec la naissance d’une fille, Anna, surnommée Nana (la protagoniste du dernier roman du même titre de Zola).
Cependant, plus tard dans l’histoire, nous assistons à la trajectoire descendante de la vie de Gervaise à partir de cet heureux point culminant. Coupeau est blessé lors d’une chute du toit du nouvel hôpital où il travaille et, au cours de sa longue convalescence, il se livre d’abord au farniente, puis à la gourmandise et enfin à la boisson. En seulement quelques années, Coupeau devient un alcoolique vindicatif et battant sa femme, sans aucune intention de chercher plus de travail. Gervaise a du mal à garder son foyer ensemble, mais son orgueil excessif la conduit à un certain nombre d’échecs embarrassants et bientôt tout se dégrade. Gervaise est infectée par la nouvelle paresse de son mari et, dans un effort pour impressionner les autres, dépense son argent dans des fêtes somptueuses et accumule des dettes incontrôlées.
La maison est encore plus perturbée par le retour de Lantier, qui est chaleureusement accueilli par Coupeau – à ce stade, il perd tout intérêt à la fois pour Gervaise et pour la vie elle-même, et tombe gravement malade. Le chaos et les difficultés financières qui s’ensuivent sont trop lourds pour Gervaise, qui perd sa blanchisserie et se retrouve entraînée dans une spirale d’endettement et de désespoir. Finalement, elle aussi trouve du réconfort dans la boisson et, comme Coupeau, glisse dans un alcoolisme excessif. Tout cela pousse Nana – qui souffre déjà d’une vie chaotique à la maison et qui a des ennuis au quotidien – à s’enfuir du domicile de ses parents et à devenir une prostituée occasionnelle.
L’histoire de Gervaise est racontée sur fond d’un riche éventail d’autres personnages bien dessinés avec leurs propres vices et particularités. Parmi eux, on peut citer Goujet, un jeune forgeron, qui passe sa vie dans un amour non consommé pour la malheureuse blanchisseuse.
Finalement, coulés par les dettes, la faim et l’alcool, Coupeau et Gervaise meurent tous deux. Le cadavre de cette dernière repose pendant deux jours dans sa masure mal entretenue avant d’être remarqué par ses voisins dédaigneux.