Résumé du roman « La joie de vivre » d’Émile Zola

La joie de vivre est le douzième roman de la série des Rougon-Macquart d’Émile Zola. Le personnage principal est Pauline Quenu (née en 1852), fille des charcutiers parisiens Lisa Macquart et M. Quenu.

Le roman s’ouvre en 1863 et couvre environ 10 ans. Les parents de Pauline, dix ans, sont décédés et elle vient vivre chez les Chanteau, parents paternels, dans le village balnéaire de Bonneville, à une dizaine de kilomètres d’ Arromanches-les-Bains en Normandie . Zola oppose l’optimisme et l’ouverture d’esprit de Pauline à la maladie , au ressentiment et à la dépression qui prévalent dans la maison Chanteau. En particulier, le fils Lazare, âgé de 19 ans, étudiant les écrits de Schopenhauer , est convaincu de la futilité de la vie et imprégné de pessimisme et de nihilisme , qu’il tente d’exprimer dans une Symphonie du chagrin inachevée.

Au cours de plusieurs années, une série de déboires financiers amènent Mme. Chanteau pour « emprunter » à l’héritage de Pauline. L’investissement de Lazare dans une usine d’extraction de minéraux à partir d’algues et son projet de construction d’une série de jetées et de brise-lames pour protéger Bonneville des vagues déferlantes – et l’échec ultérieur de ces deux entreprises – réduisent encore davantage la fortune de Pauline. Malgré tout, Pauline conserve son optimisme et son amour pour Lazare et ses parents. Finalement, cet amour s’étend à toute la ville puisque Pauline fournit de l’argent, de la nourriture et un soutien aux pauvres de Bonneville, malgré leur cupidité et leur dégénérescence évidentes.

Petit à petit, Mme. Chanteau commence à en vouloir à Pauline, lui reprochant la malchance de la famille et l’accusant d’être avare , ingrate et égoïste . Même sur son lit de mort, Mme. Chanteau est incapable de surmonter son ressentiment et accuse Pauline de l’empoisonner alors qu’elle tente de la soigner. Bien que Lazare et Pauline soient tacitement fiancés, Pauline le libère pour qu’il épouse Louise Thibaudier, la fille d’un riche banquier qui passe ses vacances chez les Chanteau. Leur mariage est malheureux, car ses comportements obsessionnels compulsifs s’intensifient et il l’infecte avec sa peur de la mort. Son incapacité à conserver un emploi rémunérateur et son apathie palpable ajoutent à leur mécontentement.

Louise donne naissance à un petit garçon mort-né , mais Pauline lui sauve la vie en respirant de l’air dans ses poumons. Le roman se termine 18 mois plus tard. Le bébé, Paul, est en bonne santé et grandit, même si Louise et Lazare entretiennent une relation tendue. Bonneville est pratiquement détruite par les vagues. Malgré les mauvais traitements infligés par la famille et la perte de la quasi-totalité de son argent, Pauline est en paix avec sa vie et ses choix, tout en restant optimiste. Le suicide du domestique de la famille clôt le roman, avec M. Chanteau, rongé par la goutte et en constante agonie, pestant contre le suicide et vantant les joies inhérentes à la lutte continue pour la vie face au chagrin et au malheur.

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