Résumé du roman « La chambre bleue » de Prosper Mérimée

Dans une époque où l’amour et le secret s’entrelacent, Léon et une jeune femme déjà mariée empruntent un train en direction d’un hôtel dont il a réservé une chambre sous un faux nom. Ce voyage clandestin semble être une opportunité pour ces amants de savourer des instants de bonheur volés, loin des regards des autres.

À l’intérieur du compartiment, un Anglais, visiblement préoccupé, exhibe une liasse de billets qu’il transporte soigneusement dans son sac. Ce détail attire l’attention, mais pour Léon et sa complice, ce qui les attend à destination est bien plus captivant : une passion à l’abri des jugements.

À leur arrivée, une scène inattendue se déroule. L’Anglais plonge dans un échange virulent avec son neveu, un individu à l’allure peu engageante, qui attendait sa venue à la gare. L’atmosphère se charge d’une tension palpable, comme si leur dispute était une prémonition d’événements à venir.

Dans la chambre bleue qu’ils ont choisie, Léon et sa complice goûtent à une intimité tant désirée, malgré les nuisances qui émanent du rez-de-chaussée. Les éclats de voix d’un repas animé et un cri étouffé d’une chambre voisine – celle de l’Anglais – créent un fond sonore angoissant. Pourtant, leur amour semble transcender ces perturbations, floutant la réalité autour d’eux en un cocon de passion.

Le matin suivant, une ombre s’installe. Léon, dans un accès d’imagination, redoute une altercation entre le neveu et son oncle. Son cœur s’emballe lorsque, percevant un liquide rouge sombre remarquablement inquiétant s’écoulant sous la porte séparant leur chambre de celle de l’Anglais, il se retrouve pris dans un dilemme. Fuir avec sa maîtresse pourrait être la seule option pour préserver leur secret, mais comment s’y prendre sans provoquer de scandale ?

À l’instant où l’angoisse se fait roi, la vérité éclate avec une désarmante simplicité : l’Anglais, amateur avéré de porto, a malencontreusement laissé tomber une bouteille, et ce liquide, tant redouté, s’avère n’être que du vin. C’est ici que l’histoire touche à son comble par un mélange d’angoisse et d’absurdité, révélant comment des événements apparemment anodins peuvent se transformer en sources de terreur lorsqu’ils sont filtrés par le prisme de l’imagination.

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