Résumé du «La partie de billard» d’Alphonse Daudet

Au lieu de diriger le cours de la bataille, le Maréchal joue au billard au quartier général. La bataille est finalement perdue, l’armée bat en retraite sans attendre les ordres du commandant, mais le maréchal remporte son parti.

La bataille dure depuis deux jours. Les soldats épuisés ont passé la nuit sous une pluie battante et, depuis trois heures, ils se tiennent prêts au combat au milieu d’un champ boueux. Ils attendent une commande, mais le quartier général ne l’envoie pas. Pendant ce temps, le maréchal, au lieu de commander les troupes, joue au billard avec le capitaine, entouré d’officiers d’état-major installés dans un luxueux château de l’époque de Louis XIII. Les bruits des batailles n’atteignent pas ici, et la pluie, qui a emporté les routes, n’a fait que rafraîchir les pelouses du parc du palais.

Lorsque le maréchal a lancé la fête, le monde entier aurait pu échouer, mais rien ne pouvait l’arrêter. Le jeune capitaine est capable de battre n’importe qui, mais le maréchal est un joueur passionné, et le capitaine, pour poursuivre avec succès sa carrière, il est conseillé de perdre la partie face à son commandant, ce que toutes les personnes présentes comprennent très bien. Des bruits de coups de canon se font soudain entendre devant le château. Les officiers, alarmés, courent aux fenêtres, mais le maréchal est tellement passionné par le jeu qu’il ne s’aperçoit de rien.

Le capitaine, profondément ébranlé par cet acte de son commandant, perd la tête, oublie sa carrière, réussit de très bons coups et manque presque de gagner. Le Maréchal relève le défi et la partie de billard prend le caractère d’un affrontement acharné. Un adjudant couvert de boue se précipite dans le quartier général, mais le maréchal refuse catégoriquement de commander les troupes épuisées par la bataille, qui a atteint son paroxysme, jusqu’à ce que ce jeu soit terminé.

Des soldats meurent dans l’inaction, les armes à la main, sans comprendre pourquoi « le sang des fils de France » coule en vain. Et voilà que la bataille est perdue, l’armée recule en désarroi, sans attendre les ordres du commandant. Mais le Maréchal remporte la partie de billard.

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