Résumé de « Le Mariage de Figaro »
Résumé de « La Folle Journée, ou le Mariage de Figaro » de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
L’action se déroule au cours d’une folle journée dans le château du comte Almaviva, dont la maison parvient en peu de temps à tisser une intrigue vertigineuse avec mariages, tribunaux, adoption, jalousie et réconciliation. Le cœur de l’intrigue est Figaro, l’intendant du comte. C’est un homme incroyablement spirituel et sage, l’assistant et le conseiller le plus proche du comte en temps ordinaire, mais il est désormais tombé en disgrâce. La raison du mécontentement du comte est que Figaro décide d’épouser la charmante fille Suzanne, la servante de la comtesse, et le mariage devrait avoir lieu le même jour, tout se passe bien, jusqu’à ce que Suzanne parle de l’idée du comte : restaurer le droit honteux. du seigneur à la virginité de la mariée sous peine de bouleverser le mariage et de la priver de sa dot. Figaro est choqué par la même bassesse de son maître, qui, n’ayant pas le temps de le nommer comme gouvernante, va déjà l’envoyer par courrier à l’ambassade de Londres pour rendre sereinement visite à Suzanne. Figaro jure de faire tourner le voluptueux comte autour de son doigt, de conquérir Suzanne et de ne pas perdre la dot. Comme le dit la mariée, l’intrigue et l’argent sont son élément.
Deux autres ennemis menacent le mariage de Figaro. Le vieux docteur Bartolo, dont le comte, avec l’aide du rusé Figaro, enleva la mariée, trouva l’occasion, par l’intermédiaire de sa gouvernante Marceline, de se venger des agresseurs. Marceline va au tribunal pour forcer Figaro à honorer le billet à ordre : soit lui rendre son argent, soit l’épouser. Le Comte, bien sûr, la soutiendra dans ses efforts pour empêcher leur mariage, mais son propre mariage sera arrangé grâce à cela. Autrefois amoureux de sa femme, le comte, trois ans après son mariage, se refroidit légèrement à son égard, mais une jalousie folle et aveugle remplaça l’amour, tandis que par ennui il traîne après les beautés de tout le quartier. Marceline est éperdument amoureuse de Figaro, ce qui se comprend : il ne sait pas se mettre en colère, est toujours de bonne humeur, ne voit que des joies dans le présent et pense aussi peu au passé qu’à l’avenir. En fait, c’est le devoir direct du Dr Bartolo d’épouser Marceline. Par mariage, ils devaient être liés par un enfant, fruit d’un amour oublié, volé par les gitans dès l’enfance.
La comtesse ne se sent cependant pas complètement abandonnée, elle a un admirateur – le page de Son Excellence Chérubin. Il s’agit d’un charmant petit farceur, qui traverse une période difficile de sa croissance et qui se considère déjà comme un jeune homme séduisant. Le changement d’attitude a complètement dérouté l’adolescent, il s’occupe à tour de rôle de toutes les femmes dans son champ de vision et est secrètement amoureux de la comtesse, sa marraine. Le comportement frivole de Chérubin déplaît au comte, qui souhaite l’envoyer chez ses parents. Le garçon désespéré va se plaindre à Suzanne. Mais pendant la conversation, le comte entre dans la chambre de Suzanne et Chérubin se cache derrière une chaise avec horreur. Le comte propose déjà sans détour de l’argent à Suzanne en échange d’un rendez-vous avant le mariage. Soudain, ils entendent la voix de Basile, musicien et proxénète à la cour du comte, il s’approche de la porte, le comte, craignant d’être surpris avec Suzanne, se cache derrière une chaise où est déjà assis Chérubin. Le garçon sort en courant et grimpe sur la chaise avec ses pieds, et Suzanne le couvre d’une robe et se tient devant la chaise. Basile cherche le comte et profite en même temps de l’occasion pour persuader Suzanne de proposer son maître. Il fait allusion à la faveur de nombreuses dames envers Chérubin, dont elle et la comtesse. Pris de jalousie, le comte se lève de sa chaise et ordonne d’envoyer immédiatement le garçon, qui tremble sous sa cachette. Il enlève la robe et trouve une petite page en dessous. Le comte est sûr que Suzanne avait un rendez-vous avec Chérubin. Furieux d’avoir entendu sa conversation sensible avec Susanna, il lui interdit d’épouser Figaro. Au même instant, apparaît une foule de villageois élégamment habillés, menés par Figaro. L’homme rusé amène les vassaux du comte remercier solennellement leur maître d’avoir annulé le droit du seigneur à la virginité de la mariée. Tout le monde vante la vertu du comte, et celui-ci n’a d’autre choix que, maudissant la ruse de Figaro, de confirmer sa décision. Ils lui demandent également de pardonner à Chérubin, le comte accepte, il fait du jeune homme un officier de son régiment, à condition qu’il parte immédiatement servir dans la lointaine Catalogne. Chérubin est désespéré de se séparer de sa marraine, et Figaro lui conseille de jouer le départ, puis de rentrer tranquillement au château. Pour se venger de l’intransigeance de Suzanne, le comte va soutenir Marceline au procès et ainsi perturber le mariage de Figaro.
Figaro, quant à lui, décide d’agir avec autant de cohérence que Son Excellence : modérer ses appétits pour Suzanne, faisant soupçonner que sa femme est empiétée. Par l’intermédiaire de Basile, le comte reçoit une note anonyme selon laquelle un certain admirateur cherchera un rendez-vous avec la comtesse pendant le bal. La comtesse est indignée que Figaro n’ait pas honte de jouer l’honneur d’une honnête femme. Mais Figaro assure qu’il ne se permettra cela avec aucune femme : il a peur d’aller à l’essentiel. Amener le comte à chauffer à blanc – et il est entre leurs mains. Au lieu d’un passe-temps agréable avec la femme d’un autre homme, il sera obligé de suivre les traces de la sienne, et en présence de la comtesse, il n’osera plus interférer avec leur mariage. La seule chose à craindre est Marceline, alors Figaro ordonne à Suzanne de nommer le comte le soir dans le jardin. A la place d’une fille, Chérubin s’y rendra dans son costume. Pendant que Monseigneur est en chasse, Suzanne et la comtesse doivent changer de vêtements et peigner Chérubin, puis Figaro le cachera. Chérubin arrive, ils changent de vêtements, et entre lui et la comtesse il y a des allusions touchantes qui parlent de sympathie mutuelle. Suzanne partit chercher les quilles, et à ce moment le comte revient de la chasse en avance et exige que la comtesse le laisse entrer. Visiblement, il a reçu le billet écrit par Figaro et est furieux. S’il trouve un Chérubin à moitié nu, il lui tirera dessus sur-le-champ. Le garçon se cache dans la loge et la comtesse, terrifiée et confuse, court ouvrir le compte. Le comte, voyant le désarroi de sa femme et entendant du bruit dans la loge, veut enfoncer la porte, même si la comtesse lui assure que Suzanne s’y change. Le comte va alors chercher les outils et emmène sa femme avec lui. Suzanne ouvre la loge, libère Chérubin, à peine vivant de peur, et prend sa place ; le garçon saute par la fenêtre. Le comte revient et la comtesse, désespérée, lui parle du page, le suppliant d’épargner l’enfant. Le Comte ouvre la porte et, à son grand étonnement, y trouve Suzanne en train de rire. Suzanne explique qu’ils ont juste décidé de le jouer et que Figaro a écrit cette note lui-même. S’étant maîtrisée, la comtesse lui reproche froideur, jalousie infondée et comportement indigne. Le comte abasourdi, sincèrement repentant, le supplie de pardonner. Figaro apparaît, les femmes l’obligent à admettre qu’il est l’auteur de la lettre anonyme. Tout le monde est prêt à se réconcilier, quand le jardinier arrive et parle de l’homme qui est tombé par la fenêtre, qui a froissé tous les parterres de fleurs. Figaro est pressé de composer une histoire sur la façon dont, effrayé par la colère du comte à cause de la lettre, il sauta par la fenêtre, apprenant que le comte avait interrompu de manière inattendue la chasse. Mais le jardinier montre un morceau de papier tombé de la poche du fugitif. C’est l’ordre de nomination de Chérubin. Heureusement, la comtesse rappelle qu’il manquait un sceau à l’ordre, Chérubin lui en a parlé. Figaro parvient à s’en sortir : Chérubin aurait transmis par son intermédiaire un ordre sur lequel le comte doit mettre le sceau. Entre-temps, Marceline apparaît, et le comte voit en elle l’instrument de vengeance de Figaro. Marceline réclame un procès de Figaro, et le comte invite le tribunal local et des témoins. Figaro refuse d’épouser Marceline, car il se considère comme un noble. Certes, il ne connaît pas ses parents, puisque les gitans l’ont volé. La noblesse de son origine est prouvée par la marque sur sa main en forme de spatule. A ces mots, Marceline se jette au cou de Figaro et déclare qu’il est son enfant perdu, le fils du docteur Bartolo. Le litige se résout ainsi de lui-même, et Figaro, au lieu d’une fureur colérique, trouve une mère aimante. La comtesse, quant à elle, va donner une leçon au comte jaloux et infidèle et décide de lui donner elle-même un rendez-vous. Suzanne, sous sa dictée, écrit une note où le comte doit se réunir dans le belvédère du jardin. Le comte doit venir séduire sa propre femme, et Suzanne recevra la dot promise. Figaro apprend accidentellement la nomination et, n’en comprenant pas le véritable sens, perd la raison par jalousie. Il maudit son sort malheureux. En effet, on ne sait pas quel fils, volé par les voleurs, a élevé dans leurs idées, il a soudainement ressenti du dégoût pour eux et a décidé de suivre la voie honnête, et partout il a été mis de côté. Il a étudié la chimie, la pharmacie, la chirurgie, était vétérinaire, dramaturge, écrivain, publiciste ; en conséquence, il est devenu barbier itinérant et a commencé à vivre une vie insouciante. Un beau jour, le comte Almaviva arrive à Séville, le reconnaît, Figaro l’épouse, et maintenant, reconnaissant d’avoir eu la femme du comte, le comte décide d’intercepter son épouse. Une intrigue s’ensuit, Figaro est au bord de la mort, épouse presque sa propre mère, mais en même temps il s’avère qui sont ses parents. Il a tout vu et a été déçu de tout pour sa vie difficile. Mais il croyait et aimait sincèrement Suzanne, et elle l’a trahi si cruellement, pour une sorte de dot ! Figaro se précipite sur le lieu du rendez-vous proposé pour les prendre en flagrant délit. Et dans un coin sombre du parc doté de deux belvédères, se déroule la scène finale d’une folle journée. Cachées, les rencontres du Comte avec « Suzanne » attendent Figaro et la vraie Suzanne : le premier veut se venger, la seconde – un drôle de spectacle. Ils entendent alors une conversation très instructive entre le comte et la comtesse. Le comte admet qu’il aime beaucoup sa femme, mais il a été poussé vers Suzanne par une soif de variété. Les femmes pensent généralement que si elles aiment leur mari, c’est tout. Ils sont si utiles, si toujours utiles, invariablement et en toutes circonstances, qu’un jour, à votre grand étonnement, au lieu de ressentir à nouveau du bonheur, vous commencez à éprouver de la satiété. Les épouses ne connaissent tout simplement pas l’art de garder leur mari attiré. La loi de la nature oblige les hommes à rechercher la réciprocité, et c’est aux femmes de pouvoir les conserver. Figaro tente de retrouver la conversation dans le noir et tombe sur Suzanne, vêtue d’une robe de comtesse. Il reconnaît toujours sa Suzanne et, souhaitant donner une leçon au Comte, joue une scène de séduction. Le comte enragé entend toute la conversation et convoque toute la maison pour dénoncer publiquement l’épouse infidèle. Ils apportent des torches, mais au lieu de la comtesse avec un admirateur inconnu, ils trouvent Figaro et Suzanne en train de rire, et la comtesse, quant à elle, quitte le belvédère en robe de Suzanne. Le comte choqué, pour la deuxième fois en une journée, demande pardon à sa femme et les jeunes mariés reçoivent une merveilleuse dot.