Quelques images reflétées dans Une si longue lettre de Mariama Bâ
Maison détruite
La coutume voulait que les rites funéraires aient lieu dans la maison de Ramatoulaye, même si elle n’avait plus aucun lien avec son mari. Après le départ des invités et de sa famille élargie, Ramatoulaye s’est retrouvée seule face aux destructions qu’ils ont causées. Ramatoulaye a décrit l’état de la maison après le départ de sa famille et les dégâts qu’ils y ont causés. Cette image est importante car elle a pour but de souligner l’idée qu’aux yeux de la famille de son mari, Ramatoulaye ne méritait pas d’être traitée avec dignité.
Un homme complexe
Le mari de Ramatoulaye est représenté de deux manières différentes dans le roman, à travers les deux perspectives différentes de Ramatoulaye et de sa mère. Ramatoulaye adorait son mari et elle était très amoureuse de lui. La mère de Ramatoulaye, cependant, le considérait comme une personne qui ne ferait que rabaisser sa fille et l’empêcher de devenir une meilleure personne et une meilleure femme. Malheureusement, Ramatoulaye admet que sa mère avait raison et que son mari était loin de ce qu’elle voulait qu’il soit.
La femme parfaite
Dans le neuvième chapitre, Ramatoulaye parle de ses devoirs d’épouse et de ce qu’on attendait d’elle. L’impression laissée est que les femmes sont considérées d’abord comme des femmes au foyer et ensuite seulement comme des personnes capables d’occuper un emploi et d’être des professionnelles. Ainsi, cela met en évidence l’idée dominante selon laquelle les femmes sont censées être des épouses dévouées qui restent à la maison et veillent à ce que tout soit en ordre pour leur mari.
Un fou
Après son mariage, il devient évident que Binetou n’est pas contente de son nouveau mari. Ainsi, elle décide de le rendre malheureux également, en lui demandant des cadeaux coûteux et en l’obligeant à l’accompagner dans les boîtes de nuit pour s’amuser. Ramatoulaye raconte que peu de temps après, les gens ont commencé à se moquer de son mari parce qu’il fréquentait les boîtes de nuit et se ridiculisait devant tout le monde. Ainsi, Modou passe du vieil homme noble à un vieil imbécile prêt à tout pour plaire à sa jeune et exigeante épouse.