Moscou possède la plus puissante bombe non nucléaire au monde ”père de toutes les bombes”
Le 11 septembre 2007, la Russie a testé une bombe thermobarique, ou bombe à effet de souffle, surnommée “le père de toutes les bombes”. Cette nouvelle bombe avais été présentée par l’adjoint au chef d’état-major général des forces armées russes, Alexandre Roukchine, comme “la plus puissante du monde”, “comparable en terme d’efficacité à une charge nucléaire”. Utilisant les nanotechnologies et contenant sept tonnes d’explosif, elle aurait la puissance de 44 tonnes de TNT.
Le développement des bombes à effet de souffle remonte à la guerre du Vietnam, lorsque l’armée américaine a mis au point un projectile baptisé “coupeuse de marguerites” (Daisy Cutter) parce que destinée à la déforestation. Ces munitions explosent en deux temps. La bombe russe libère tout d’abord un nuage de combustible de 300 mètres de rayon qui se mélange à l’oxygène ambiant. Puis une seconde explosion enflamme le nuage, faisant le vide dans toute la zone d’explosion et brûlant tout ce qui s’y trouve.
Selon Alexandre Roukchine, cette arme ne contamine pas l’environnement. Moscou affirme que la puissance de cette arme dépasserait substantiellement celle de la nouvelle bombe à effet de souffle américaine, la MOAB (“Massive Ordnance Air Blast Bomb”, bombe de destruction massive par souffle) testée pour la première fois en 2003 par les Américains et récemment larguée sur les position de l’etat Islamique en afghanistan.
“La nouvelle munition nous permettra de garantir la sécurité de l’Etat et de faire dans le même temps face au terrorisme international, en toute circonstance et en tout lieu”, a indiqué Alexandre Roukchine. Moscou a souligné que cette invention militaire ne va à l’encontre d’aucun traité international et que la Russie ne lance aucune course aux armements.