Le Barbier de Séville: résumé
Résumé de « Le Barbier de Séville » de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Dans la rue nocturne de Séville, habillé en modeste célibataire, le comte Almaviva attend que l’objet de son amour apparaisse à la vitrine. Un noble noble, fatigué du libertinage de la cour, veut pour la première fois gagner l’amour pur et impartial d’une jeune fille noble. Par conséquent, pour que le titre n’éclipse pas la personne, il cache son nom.
La belle Rosine vit enfermée sous la surveillance d’un vieux tuteur, le Dr Bartolo. On sait que le vieil homme est amoureux de son élève et de son argent et qu’il va la garder en prison jusqu’à ce que le pauvre l’épouse. Soudain, dans la même rue, apparaît un Figaro qui fredonne joyeusement et reconnaît le comte, son ancienne connaissance. Promettant de garder l’incognito du comte, le voyou du Figaro raconte son histoire : ayant perdu son poste de vétérinaire à cause d’une renommée littéraire trop bruyante et douteuse, il tente de s’imposer dans le rôle d’écrivain. Mais bien que ses chansons soient chantées dans toute l’Espagne, Figaro ne peut pas faire face à la concurrence et il devient barbier ambulant. Grâce à son esprit incroyable, ainsi qu’à sa sagesse mondaine, Figaro, avec philosophie et avec une ironie constante, perçoit les chagrins et enchante par sa gaieté. Ensemble, ils décident comment sauver Rosine de la captivité, qui est en retour amoureuse du comte. Figaro entre dans la maison du furieusement jaloux Bartolo en tant que barbier et guérisseur. Ils prévoient que le comte apparaisse déguisé en soldat ivre, affecté à un poste chez le médecin. Figaro lui-même, quant à lui, neutralisera les serviteurs de Bartolo, en utilisant des moyens médicaux simples.
Les stores s’ouvrent et Rosine apparaît à la fenêtre, comme toujours avec le médecin. Apparemment, par accident, elle aurait laissé tomber une partition et un message pour son admirateur inconnu, dans lesquels il lui serait demandé de révéler son nom et son rang dans le chant. Le médecin court chercher le drap, mais le décompte se révèle plus agile. Sur l’air de « Précaution inutile », il chante une sérénade dans laquelle il se fait appeler l’obscur célibataire de Lindor. Le suspect Bartolo est sûr que la feuille avec les notes a été laissée tomber et aurait été emportée par le vent pour une raison, et Rosine doit conspirer avec un mystérieux admirateur.
Le lendemain, la pauvre Rosine languit et s’ennuie, emprisonnée dans sa chambre, et essaie de trouver un moyen de transmettre la lettre à « Lindor ». Figaro venait de « soigner » la maison du médecin : il soufflait le sang de sa jambe pour la servante, et prescrivait des somnifères et des éternuements aux domestiques. Il prend la lettre à Rosine et, pendant ce temps, surprend la conversation de Bartolo avec Basil, le professeur de musique de Rosine et le principal allié de Bartolo. Selon le Figaro, il s’agit d’un pauvre escroc prêt à se pendre pour un sou. Basile révèle au médecin que le comte Almaviva, amoureux de Rosine, se trouve à Séville et a déjà établi une correspondance avec elle. Horrifié, Bartolo demande à organiser son mariage le lendemain. Le comte Basile propose de calomnier Rosine. Basile s’en va et le médecin se précipite chez Rosine pour savoir de quoi elle pourrait parler avec Figaro. A ce moment, le comte apparaît en uniforme de cavalier, faisant semblant d’être ivre. Son objectif est de s’appeler Rosine, de lui remettre une lettre et, si possible, de passer la nuit dans la maison. Bartolo, avec un vif sentiment de jalousie, devine quel genre d’intrigue se cache derrière tout cela. Une drôle d’escarmouche a lieu entre lui et le soldat imaginaire, au cours de laquelle le comte parvient à remettre une lettre à Rosine. Le médecin prouve au comte qu’il est libéré de la barre et l’expulse.
Le comte fait une nouvelle tentative de s’introduire par effraction dans la maison de Bartolo. Il enfile un costume de célibataire et se fait appeler l’apprenti de Basil, qui est retenu au lit par une maladie soudaine. Le comte espère que Bartolo lui proposera immédiatement de remplacer Basile et de donner une leçon à Rosine, mais il sous-estime les soupçons du vieil homme. Bartolo décide de rendre visite immédiatement à Basilio et, pour le retenir, le prétendu célibataire mentionne le nom du comte Almaviva. Bartolo demande de nouvelles informations, puis le comte doit informer au nom de Basile que la correspondance de Rosine avec le comte a été découverte, et il est chargé de remettre au docteur Rosine la lettre interceptée. Le comte est désespéré d’être obligé de remettre la lettre, mais il n’y a pas d’autre moyen de gagner la confiance du vieil homme. Il propose même d’utiliser cette lettre le moment venu pour briser la résistance de Rosine et la convaincre d’épouser un médecin. Il suffit de mentir en disant que l’élève de Basil l’a reçu d’une seule femme, et alors la confusion, la honte, l’agacement peuvent la conduire à un acte désespéré. Bartolo est ravi de ce plan et croit immédiatement que le comte a bien été envoyé par le bâtard Basile. Sous couvert d’un cours de chant, Bartolo décide de présenter Rosine à l’élève imaginaire, ce que souhaitait le comte. Mais ils ne parviennent pas à rester seuls pendant le cours, car Bartolo ne veut pas manquer l’occasion d’apprécier le chant de l’élève. Rosine chante une chanson de « Précaution inutile » et, en la modifiant légèrement, transforme la chanson en une confession d’amour à Lindor. Les amoureux mettent du temps à attendre l’arrivée de Figaro qui devra distraire le médecin. Finalement, il arrive et le médecin le gronde pour le fait que Figaro a mutilé sa maison. Pourquoi, par exemple, fallait-il mettre un cataplasme sur les yeux d’un mulet aveugle ? Il vaudrait mieux que Figaro rende la dette au médecin avec intérêts, ce à quoi Figaro jure qu’il préférerait être endetté envers Bartolo toute sa vie plutôt que de renoncer à cette dette ne serait-ce qu’un instant. Bartolo jure en réponse qu’il ne cédera pas dans une dispute avec l’impudent. Figaro lui tourne le dos, disant qu’au contraire, il lui cède toujours. Et en général, il est juste venu pour raser le médecin, et non pour intriguer, comme il daigne le penser. Bartolo est en difficulté : d’un côté, il faut se raser, de l’autre, Figaro ne peut pas rester seul avec Rosine, sinon il pourra lui rendre à nouveau la lettre. Le médecin décide alors, en violation de toute décence, de se raser dans la chambre de Rosine et d’envoyer Figaro chercher l’appareil. Les conspirateurs sont ravis puisque Figaro a la capacité de retirer la clé des blinds du peloton. Soudain, un bruit de vaisselle cassée se fait entendre et Bartolo, en criant, sort en courant de la pièce pour sauver son appareil. Le Comte parvient à donner rendez-vous à Rosine le soir pour la libérer de la servitude, mais il n’a pas le temps de lui parler de la lettre remise au médecin. Bartolo et Figaro reviennent, et à ce moment entre Don Basile. Des amoureux dans l’horreur muette que maintenant tout puisse s’ouvrir. Le médecin interroge Basil sur sa maladie et lui dit que son élève a déjà tout transmis. Basile est incrédule, mais le comte glisse imperceptiblement son portefeuille dans sa main et lui demande de se taire et de partir. L’argument de poids du comte convainc Basile et lui, invoquant une mauvaise santé, s’en va. Tout le monde est soulagé de commencer à jouer de la musique et à se raser. Le comte déclare qu’avant la fin de la leçon il doit donner à Rosine les dernières instructions dans l’art du chant, se penche vers elle et lui explique à voix basse son habillage. Mais Bartolo surprend les amants et surprend leur conversation. Rosine crie d’effroi, et le comte, témoin des pitreries sauvages du médecin, doute qu’avec de telles bizarreries de sa señora Rosine veuille l’épouser. Rosine, en colère, jure de donner sa main et son cœur à celui qui la libérera du vieil homme jaloux. Oui, soupire Figaro, la présence d’une jeune femme et la vieillesse, c’est ce qui rend les vieux fous de raison.
Bartolo, en colère, court vers Basile pour faire la lumière sur toute cette confusion. Basile admet qu’il n’a jamais vu le célibataire dans les yeux et que seule la générosité du cadeau l’a fait taire. Le médecin ne comprend pas pourquoi il a dû prendre le portefeuille. Mais à ce moment-là, Basile était déconcerté et, dans les cas difficiles, l’or semble toujours être un argument irréfutable. Bartolo décide de faire ses derniers efforts pour posséder Rosine. Cependant, Basil lui conseille de ne pas faire cela. Après tout, la possession de toutes sortes de biens ne fait pas tout. En jouir, voilà en quoi consiste le bonheur. Épouser une femme qui ne vous aime pas, c’est s’exposer à des scènes dures sans fin. Pourquoi abuser de son cœur ? Et en plus, Bartolo répond qu’il vaudrait mieux qu’elle pleure parce qu’il est son mari plutôt que de mourir parce qu’elle n’est pas sa femme. Il va donc épouser Rosine le soir même et demande à faire venir un notaire au plus vite. Quant à l’entêtement de Rosine, le célibataire imaginaire a involontairement suggéré comment utiliser sa lettre pour calomnier le comte. Il donne à Basile les clés de toutes les portes et demande à faire venir un notaire au plus vite. La pauvre Rosine, terriblement nerveuse, attend que Lindor apparaisse à la vitrine. Soudain, les pas du gardien se font entendre, Rosine veut partir et demande au vieil homme ennuyeux de lui donner la paix au moins la nuit, mais Bartolo supplie de l’écouter. Il montre au comte la lettre de Rosine, et le pauvre le reconnaît. Bartolo ment en disant que dès que le comte Almaviva a reçu la lettre, il a immédiatement commencé à s’en vanter. Bartolo aurait reçu cette lettre d’une femme à qui le comte avait présenté une lettre. Et la femme a tout raconté pour se débarrasser d’un rival aussi dangereux. Rosine va être victime d’une monstrueuse conspiration entre le comte, Figaro et le jeune célibataire, homme de main du comte. Rosine est choquée que Lindor l’ait conquise non pas pour lui-même, mais pour un comte Almaviva. Hors d’elle et humiliée, Rosine invite le médecin à l’épouser immédiatement et l’avertit de l’enlèvement imminent. Bartolo court chercher de l’aide, avec l’intention de tendre une embuscade au comte près de la maison afin de l’attraper en tant que voleur. La malheureuse et insultée Rosine se retrouve seule et décide de jouer à un jeu avec Linder pour s’assurer à quel point une personne peut tomber. Les stores s’ouvrent, Rosine s’enfuit effrayée. Le comte se préoccupe seulement de savoir si l’humble Rosine trouvera son projet de se marier immédiatement trop impudent. Figaro conseille alors de la qualifier de cruelle, et les femmes aiment beaucoup qu’on les traite de cruelles. Rosine apparaît et le comte la supplie de partager avec lui le sort du pauvre homme. Rosina répond avec indignation qu’elle considérerait comme un bonheur de partager son amer sort sans l’abus de son amour, ainsi que la bassesse de ce terrible comte Almaviva, à qui ils allaient la vendre. Le comte explique immédiatement à la jeune fille l’essence du malentendu, et elle regrette amèrement sa crédulité. Le comte lui promet que puisqu’elle accepte d’être sa femme, alors il n’a peur de rien et donnera une leçon au vil vieil homme.
Ils entendent la porte d’entrée s’ouvrir, mais à la place du médecin, Basile et le notaire apparaissent avec les gardes. Un contrat prénuptial est immédiatement signé, pour lequel Basil reçoit un deuxième portefeuille. Bartolo fait irruption avec un garde, qui est immédiatement embarrassé lorsqu’il apprend que le comte est devant lui. Mais Bartolo refuse de reconnaître la validité du mariage, invoquant les droits d’un tuteur. On lui reproche qu’ayant abusé de ses droits, il les a perdus, et la résistance à un syndicat aussi respectable ne fait que témoigner du fait qu’il a peur de la responsabilité de la mauvaise gestion des affaires de l’élève. Le comte promet de ne rien exiger de lui, sauf le consentement au mariage, ce qui a brisé l’entêtement du vieil homme avare. Bartolo impute tout à sa propre négligence, mais Figaro a tendance à parler d’irréflexion. Cependant, lorsque la jeunesse et l’amour conspirent pour tromper le vieil homme, tous ses efforts pour les empêcher peuvent être qualifiés de vaines précautions.