Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains
Le pape François a désigné le 8 février, fête de sainte Joséphine Bakhita, Journée mondiale de prière, de réflexion et de lutte contre la traite des êtres humains, à la demande de Talitha Kum, réseau mondial de la vie consacrée contre la traite des êtres humains.
Josephine Bakhita est née dans le sud du Soudan en 1869. Elle a été enlevée alors qu’elle était enfant et vendue comme esclave au Soudan et en Italie. Une fois libérée, Joséphine est devenue une religieuse canossienne et a consacré sa vie à partager son témoignage de délivrance de l’esclavage et à réconforter les pauvres et les souffrants. Elle a été déclarée sainte en 2000. Sainte Joséphine Bakhita, également connue sous le nom de «Mère Moretta».
La traite des êtres humains est le terme moderne utilisé pour désigner l’esclavage. Des femmes, des enfants et des hommes sont achetés et vendus, battus, maltraités et parfois tués, car ils sont échangés comme des marchandises sur les marchés de la traite invisible à travers le monde.
Chaque année, environ 2,5 millions de personnes sont victimes de trafic et d’esclavage. En revanche, pour les trafiquants et les souteneurs, il s’agit d’une des activités illégales les plus lucratives au monde, générant un total de 32 milliards de dollars par an. C’est la troisième «entreprise» la plus rentable après le trafic de drogue et d’armes.
La Journée internationale de prière et de sensibilisation contre la traite des êtres humains est l’occasion de faire le premier pas dans la lutte contre la traite. Les catholiques du monde entier sont donc encouragés à organiser ou à assister à des offices de prière afin de sensibiliser davantage à ce phénomène. Par la prière, nous ne réfléchissons pas seulement sur les expériences de ceux qui ont souffert de cet affront à la dignité humaine, nous réconfortons, renforçons et aidons les survivantes à se prendre en charge.