Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes 2024
Aujourd’hui, dans notre monde, la violence contre les femmes et les filles est l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues, persistantes et dévastatrices.
L’inégalité entre les sexes persiste dans le monde entier. La réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles exigera des efforts plus vigoureux, y compris des cadres juridiques, pour contrer la discrimination fondée sur le genre qui résulte souvent des attitudes patriarcales et des normes sociales connexes.
L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (résolution 54/134). La prémisse de la journée est de sensibiliser le monde au fait que les femmes du monde entier sont victimes de viol, de la violence domestique et autres formes de violence; de plus, l’un des objectifs de la journée est de souligner que l’ampleur et la véritable nature de la question sont souvent cachées.
Histoire
Historiquement, la date est basée sur la date de l’assassinat en 1960 des trois sœurs Mirabal, militantes politiques en République Dominicaine; les assassinats ont été ordonnés par le dictateur dominicain Rafael Trujillo (1930-1961). En 1981, des activistes de l’Association féministe latino-américaine et caraïbe Encuentros ont marqué le 25 novembre comme une journée de combat et de sensibilisation à la violence contre les femmes en général; le 17 décembre 1999, la date a reçu sa résolution officielle des Nations Unies (ONU).
L’ONU et l’Union interparlementaire ont encouragé les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à organiser des activités pour soutenir cette journée en tant que célébration internationale. Par exemple, ONU Femmes (l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes) observe la journée chaque année et offre des suggestions à d’autres organisations pour l’observer. Pour 2014, l’accent est mis sur la manière dont la violence traverse les 12 domaines critiques de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing.
Dans son message du 25 novembre 2014, Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes à l’époque, a déclaré:
En 1995, il y a près de 20 ans, 189 gouvernements se sont réunis à Beijing. Ils ont adopté une plate-forme d’action qui énonce des stratégies clés pour mettre fin à la violence contre les femmes, autonomiser les femmes et réaliser l’égalité des sexes. … Les promesses d’il y a 20 ans sont toujours valables aujourd’hui. Ensemble, nous devons faire de 2015 l’année qui marque le début de la fin de l’inégalité entre les sexes. Il est maintenant temps d’agir.
Dans son message du jour en 2013, le Secrétaire général de l’ONU à l’époque, Ban Ki-moon, a déclaré:
Je salue le refrain des voix appelant à la fin de la violence qui touche une femme sur trois dans sa vie. J’applaudis les dirigeants qui aident à promulguer et faire respecter les lois et à changer les mentalités. Et je rends hommage à tous ces héros du monde entier qui aident les victimes à guérir et à devenir des agents du changement.