Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes
En 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré le 2 novembre «Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes». La date a été choisie en commémoration de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013.
La nécessité de mettre l’accent sur l’impunité repose non seulement sur le fait inquiétant qu’au cours des onze dernières années au moins 930 journalistes ont été tués pour avoir informé le public, mais aussi sur le faible taux global de condamnation pour crimes violents contre les journalistes et professionnels des médias. plus d’un cas sur dix commis au cours de la dernière décennie a mené à une condamnation. Qui plus est, ces chiffres n’incluent pas d’autres types de menaces à l’encontre de journalistes, comme la torture, les enlèvements, la détention arbitraire, l’intimidation et le harcèlement dans des situations de conflit et hors conflit.
La Journée internationale de l’élimination de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes met en lumière toutes ces questions, en offrant une opportunité stratégique à toutes les parties prenantes pour attirer l’attention du public sur l’importance de mettre fin à l’impunité pour les crimes contre les journalistes. Il invite notamment les États membres à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour promouvoir un environnement sûr et propice à l’exercice indépendant du travail des journalistes et à traduire en justice les auteurs de crimes contre les journalistes.