5 conseils d’Avicenne pour rester en bonne santé et maximiser son espérance de vie
Dans un monde saturé d’informations, il est devenu extrêmement difficile de naviguer dans le paysage complexe des conseils nutritionnels. Les médias, les forums en ligne et les soi-disant experts bombardent constamment le public d’un flux incessant d’informations contradictoires sur ce qui est sain et ce qui ne l’est pas.
Il n’est pas rare de tomber sur des conseils qui s’annulent mutuellement. Par exemple :
* Ne mangez pas de sucre.
* Mangez du sucre pour alimenter votre cerveau.
* Ne buvez pas de café.
* Le café est riche en antioxydants et peut améliorer les performances cognitives.
* Évitez le sel.
* Le sel est essentiel pour un bon équilibre électrolytique.
* Ne buvez pas d’alcool.
* La consommation modérée de vin peut améliorer la santé cardiaque.
* Ne mangez pas de viande.
* La viande est une source essentielle de protéines et de vitamines B.
Mais il y a des centaines d’années, Avicenne a dit :
« Il n’y a pas de patients désespérés. Il n’y a que des médecins désespérés. »
On l’appelait le roi de la médecine parce que toutes ses pensées et idées dépassaient l’époque à laquelle il était né et exerçait ses activités.
Avicenne, également connu sous le nom d’Ibn Sina, était un mathématicien de l’âge d’or islamique. Il a apporté d’énormes contributions à la médecine, à la philosophie et à la science qui ont laissé une marque indélébile sur la civilisation humaine.
Parmi ses nombreuses découvertes, ses réflexions sur la longévité sont particulièrement intéressantes. Basés sur son ouvrage magnum, Le Canon de la médecine, voici cinq des brillants conseils d’Avicenne sur la façon de vivre jusqu’à 100 ans.
1. À propos de l’activité physique
« Aucun médicament au monde ne peut remplacer le mouvement », a déclaré Avicenne.
« Celui qui abandonne l’exercice physique dépérit souvent, car la force de ses organes s’affaiblit à cause du refus de bouger. »
« Une personne qui fait de l’exercice modérément n’a besoin d’aucun traitement. »
Avicenne a reconnu que l’activité physique est cruciale pour maintenir la santé physique et prévenir les maladies. Il recommande une activité physique régulière, modérée et adaptée à la condition physique et à l’âge de la personne. Il a mis en garde contre l’inactivité excessive et le surmenage, soulignant que l’équilibre est essentiel au maintien d’une santé à long terme.
2. À propos de la consommation d’alcool
« L’ivresse continue est nocive, elle altère la nature du foie et du cerveau, affaiblit les nerfs, provoque des maladies nerveuses et une mort subite. »
3. Modération dans la nourriture
« Soyez modéré dans la nourriture – c’est un commandement », a déclaré Avicenne.
Avicenne a souligné l’importance de la modération dans l’alimentation, en mettant l’accent sur la consommation de produits frais et naturels. Avicenne pensait qu’un exercice excessif et un régime alimentaire restrictif pouvaient nuire au corps. Son conseil était de manger selon votre constitution et votre mode de vie, en vous assurant que vos repas sont nutritifs et répondent aux besoins de votre corps. Les fruits frais, les légumes, les céréales complètes et les viandes maigres constituaient des éléments de base de son alimentation, tout comme l’utilisation judicieuse des épices et des herbes pour leurs propriétés médicinales.
Le grand Avicenne a ordonné de réduire la variété des aliments lors d’un repas et d’introduire des jours d’abstinence après les fêtes.
Il a également critiqué l’habitude de manger avant de se coucher. Un millénaire plus tard, ces connaissances sont désormais accessibles au public, mais elles représentaient autrefois une avancée majeure dans la compréhension de la santé.
Il recommandait de se coucher sans avoir le ventre lourd pour éviter la stagnation des aliments non digérés.
4. Non seulement le corps est malade, mais aussi l’âme
Avicenne était sûr que ce qui tue un malade n’est pas tant la maladie que la peur de la maladie.
« Celui qui n’a pas peur de la maladie a peur de la maladie », disait Avicenne.
5. À propos de la paresse et de l’oisiveté
« L’a paresse et l’oisiveté ne donnent pas seulement naissance à l’ignorance, elles sont en même temps la cause de la maladie. »
La paresse et l’oisiveté, comme des nuages sombres, pèsent sur la vie d’une personne, entraînant non seulement une éclipse spirituelle, mais aussi des maux physiques. Lorsque nous abandonnons toute activité, notre esprit et notre corps tombent dans un état de stagnation, comme une eau stagnante qui perd sa pureté et devient une source de maladie.
L’oisiveté engendre l’ignorance, car l’esprit, privé de travail et de nouvelles connaissances, s’ennuie progressivement. De même que la rouille ronge le fer inutilisé, de même l’oisiveté détruit l’acuité de l’esprit.
En même temps, la paresse est cause de maladie, puisque le corps, créé pour le mouvement et le travail, commence à souffrir en l’absence du travail physique.